La Maison de santé, quelle déception !

Les adhérents et sympathisants de l’AJUV se sont réunis en assemblée plénière pour travailler sur différents sujets. Le premier, présenté sur ce site, concerne la Maison de santé. La déception est patente et l’AJUV formule des propositions alternatives.

Un premier bilan très décevant

De fait, il s’agit d’un changement de lieu d’exercice pour les praticiens installés dans la Maison de santé, d’une simple relocalisation. Mais les pratiques restent les mêmes et surtout les nouveaux patients ne peuvent trouver là qu’un nouveau généraliste. Lorsque son carnet de rendez-vous sera complet, le problème se posera avec la même acuité. Si l’intérêt pour les médecins qui se sont installés là est patent, en revanche l’intérêt pour les patients n’apparaît pas. Surtout que cette Maison de santé tient largement de l’effet d’affichage, comme le montrent deux exemples. le cardiologue « hors les murs » ne prend pas de nouveaux patients en charge et les deux psychothérapeutes, qui ne répondent pas à un besoin pressant, ne sont pas médecins et dès lors les consulter s’avère onéreux.

Ce que demande l’AJUV

L’intérêt d’une Maison de santé est d’assurer une permanence des soins. Si les services étaient mutualisés, au lieu d’avoir des praticiens installés les uns à côté des autres, cela permettrait d’attirer de nouveaux médecins et en particulier des généralistes, car ils trouveraient là un cadre de collaboration et d’entraide, des conditions favorables à une installation. C’est une question d’autant plus aiguë que le PLU voté en catimini prévoit une augmentation considérable de la population juvisienne : où seront soignés ces nouveaux habitants ? Un fonctionnement plus intégré, avec une interconnexion des dossiers médicaux, permettrait d’assurer un roulement, qui, couplé à un système moderne de prise de RDV – par exemple par internet comme cela existe dans d’autres maisons médicales – donnerait accès aux médecins de façon efficace.

Dès lors, l’AJUV est favorable à une Maison de santé, mais très déçue par celle qui a été montée à la hâte. Le coût, tant en investissement qu’en fonctionnement, payé par nos impôts (une subvention est toujours réglée par le contribuable) ne se justifie que si le service rendu au public s’accroît et s’améliore. C’est là la revendication portée par l’AJUV.

D’autres articles sur notre site traitent de ce même thème de la santé. Celui-ci est une mise à jour et un approfondissement né de la discussion collective. Les autres articles sont disponibles en cliquant sur ces liens :

 

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