L’absence d’équipements publics

Un grand nombre de projets sont encore « dans les cartons » ; les permis ne sont pas encore dévoilés car le Maire demande aux promoteurs de « ralentir » pour ne pas perturber les  prochaines élections municipales

Mais les Juvisiens ne sont pas dupes : ils voient fleurir les permis de construire dans tous les quartiers de leur ville, devenue un immense chantier, et même sur le Plateau les immeubles viennent remplacer les pavillons. L’AJUV donne à nouveau des informations vérifiables et déplore qu’aucune ZAC, qui permet de construire et d’équiper simultanément, n’ait été envisagée..

Ce qui est désastreux, c’est l’absence de prévisions de l’équipe de M. Reda et Mme Bensarsa-Reda en matière d’équipements pour les habitants : pas de places de crèches ou d’école supplémentaire, collège, équipements sportifs et publics saturés, centre de loisirs fermé, etc.

Pour mémoire, il faut se rappeler les réalisations des équipes municipales jusqu’en 2014 :

  •  quand a été lancée la Zac Champagne (sur le Plateau) durant le mandat d’André Bussery (ancien Maire), en même temps ont été réalisées l’école Dolto, la mini-crèche, le centre d’animation F. Rossif, un parc et une maison de retraite ;
  • quand a été lancée la Zac Bords de Seine, durant le mandat d’Etienne Chaufour, l’école Tomi Ungerer a été construite et un espace a été réservé pour le jour où la Ville de Draveil réclamerait le prolongement du tramway ;
  • quand a été créée la Zac Montessuy (quartier Seine), il a été décidé d’aménager un parc donnant sur la Seine et de créer une Maison de la Petite Enfance.

L’urbanisme est un sujet complexe ; les projets de l’actuelle majorité et leurs conséquences sont difficiles à décrire en ces quelques lignes. Un peu plus d’éthique et de courage politique de la part de la part de la majorité municipale actuelle et de l’équipe de M. Reda et Mme Bensarsa-Reda permettrait aux Juvisiens de comprendre l’évolution de leur ville et les impacts sur leur cadre et leur qualité de vie.

Toujours la même formule : on bétonne puis on s’étonne.

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