« Faire de la politique », œuvrer pour le bien commun

Dans le bulletin municipal de septembre, le député signe une tribune aux propos lénifiants, fustigeant la « division politique » alors même qu’il a construit sa carrière politique en assumant une « droite décomplexée ». Dès lors, il parait important à l’AJUV de remettre du politique là où la tentation serait grande de l’invisibiliser, pour mieux masquer les manquements d’un mandat municipal dont le député a continué à tirer les ficelles du début à la fin.

La densification de Juvisy par la construction effrénée d’immeubles a transformé l’aspect mais aussi la vie à l’intérieur de la ville : perte de cachet architectural, disparition des commerces du centre écrasés par des loyers indécents et la concurrence des zones commerciales. Nous rappelons au député et à la majorité municipale qu’un PLU est un choix politique. Celui qui a été fait revient à bétonner à outrance et à brader le patrimoine local. En même temps les choix budgétaires ont entraîné une absence d’anticipation des structures d’accueil indispensables à la vie de famille (crèches, écoles, collège), mais aussi aires de jeux, associations culturelles volontairement mises en difficulté sans offre alternative… La vie à Juvisy est devenue moins agréable, moins fonctionnelle, moins solidaire et moins respirable.

Aussi assumons-nous un ancrage politique loin du conservatisme des choix de l’actuelle municipalité. Nous souhaitons incarner une politique progressiste qui œuvrerait pour une transition joyeuse vers un avenir solidaire.

  • Nous avons besoin de rassembler les citoyens Juvisiens non pas sur des postures mais autour de projets alternatifs qui développent le vivre-ensemble, la justice sociale, l’écologie, la solidarité intergénérationnelle pour anticiper la transition liée au changement climatique.
  • Nous refusons la gestion fataliste des dossiers au prétexte que les donneurs d’ordre sont ailleurs : ni le Grand-Paris, ni l’EPT12, ni l’ARS, ne doivent être prétexte à des renoncements permanents sur la qualité des services publics apportés aux Juvisiens.
  • Nous avons besoin d’écoles pour nos enfants et d’une municipalité qui anticipe les effectifs, ouvre des classes, répartisse les élèves et travaille en coordination avec l’Éducation nationale plutôt que d’avaliser ces successives rentrées scolaires bancales avec des classes maternelles et primaires à 35 élèves, un collège sous-dimensionné malgré les prospectives connues sur lesquelles les parents d’élèves interpellent la municipalité et le département depuis plus de cinq ans.
  • Nous avons besoin de commerces de proximité dans lesquels on puisse se rendre à pied ou à vélo plutôt que de grosses zones commerciales éloignées. Des solutions existent et sont déjà à l’œuvre dans d’autres villes.
  • Nous avons besoin de développer un cadre de vie plus sain. Les niveaux de pollution auxquels nous avons été exposés cet été sont alarmants. Nous devons développer les circulations douces, reverdir notre ville, en particulier en plantant des arbres capables d’absorber de grandes quantités de CO2. La mesure des niveaux de pollution et leur caractère opposable aux responsables publics et privés sont les pistes d’une dynamique visant à restaurer un Juvisy verdoyant et respirable.
  • Nous avons besoin que tous soient impliqués dans les décisions prises qui impactent notre avenir, celui de nos enfants : accès à la santé, à l’éducation, meilleure qualité de vie. C’est par la participation des uns et des autres que nous nous garantirons le meilleur de notre avenir en commun.

Voici les pistes politiques dont nous souhaitons discuter avec vous ces prochains mois. Ne trompons pas les Juvisiens. Arrêtons de les infantiliser. Assumons nos choix. Redonnons à la politique ses lettres de noblesse.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *