Recours contre l’immeuble « Cap Lumière »

L’AJUV a introduit un recours gracieux pour demander l’annulation du permis de construire de l’immeuble « Cap Lumière ». En effet, l’AJUV s’oppose à cette construction, d’autant plus qu’elle est entachée de certaines irrégularités.

Pour mémoire, alors que le maire et le député affirment qu’ils limitent la hauteur des immeubles dans Juvisy, ils ont permis une construction disproportionnée par rapport à son environnement urbain. L’AJUV a déjà traité cette question : Hauteur de vue, sur ce site en décembre 2018.

Le recours gracieux a été adressé à l’EPT12, qui a voté le PLU conçu par la majorité municipale et au maire de Juvisy avec copie au préfet, garant de la légalité dans notre département. Il demande l’annulation du permis de construire CAP LUMIERE n° 091326190002.

Dans ce recours, l’AJUV développe trois arguments :

  1. Sur le terrain d’assiette de l’immeuble, est édifié un monument commémorant la fin de la guerre d’Algérie. Ce terrain est dans le domaine public de la ville de Juvisy depuis de nombreuses années. Or à notre connaissance, il n’y a eu aucune délibération du Conseil Municipal pour un déclassement et un changement d’affectation de ce terrain.
  2. Nous contestons la location de 40 places de parking à l’usage d’un promoteur pour qu’il puisse réaliser une opération immobilière privée. En effet, ce Parking d’Intérêt Régional a été financé par la Région (100%) avec une convention d’usage qui précise que la location doit être attribuée en priorité aux usagers des transports en commun. Il ne peut y avoir une dérogation que dans le cas d’un niveau de remplissage faible, mais dans aucun cas pour une location pérenne car à tout moment, les usagers des transports doivent être prioritaires pour y accéder. Cette location n’a fait l’objet à notre connaissance d’aucune analyse et d’aucune information au Conseil Municipal. De plus, le prix de location ne nous semble nullement en rapport au gain réalisé par le promoteur pour non-réalisation de parkings.
  3. Et enfin, nous nous étonnons du prix de vente du terrain (1,6 m€) qui était une réserve foncière de la ville ; ceci correspondrait à une charge foncière de 420€/m², ce qui est très faible pour une ville comme Juvisy.

Nous vous tiendrons informés des réponses que l’AJUV recevra, via ce site. Nous continuerons à nous opposer aux projets démesurés de constructions et à la vente de notre ville aux promoteurs, dans le cadre d’un PLU conçu par l’actuelle majorité que nous ne cessons de dénoncer.

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *