La promesse de démocratie participative était séduisante : trois comités de quartier, des représentants élus des habitants et un budget participatif de 40 000 euros pas quartier, tout ceci annoncé à grand renfort de publicité. Où en est-on depuis cinq ans de « fonctionnement » ?
Premier échec, celui du budget participatif. Dans chaque quartier, un projet a été imposé, par exemple dans le centre concernant l’aménagement du square Carnot. Discuté pendant plusieurs réunions en 2016-2017, il a été abandonné devant son peu d’intérêt et son caractère inapproprié. Imposer un projet, sans réflexion ni analyse préalable, n’est pas la meilleure solution pour associer les citoyens.
Deuxième échec, celui de la représentation des habitants. Lors de la réunion publique du 29 juin 2018 devaient être élus les représentants des quartiers. A cette réunion bâclée et annoncée au dernier moment n’étaient présentes que 17 personnes, dont plusieurs élus et des membres de l’AJUV. La majorité reportait alors les élections et on apprendra plus tard que les représentants de quartier seraient désignés et non élus. Des représentants qui pourraient ne pas être d’accord avec la majorité, quelle horreur !
Les comités de quartier sont devenus de simples réunions, au demeurant intéressantes. Alors, quelle explication pour ce double abandon ? C’est le manque de volonté politique de la majorité municipale, qui ne porte pas dans son ADN la démocratie participative, ne répond même pas aux lettres des habitants et de leurs associations et ne cherche pas à tenir compte de leurs préoccupations et de leur avis.
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